Avec Francisco Castelo Branco

17.08.2016

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La chanteuse Madalena Botelho explique sa décision d’embrasser une carrière dans le Jazz. Une interview accordée à OLHAR DIREITO, dans laquelle elle aborde également certains aspects clés de sa profession, tels que sa relation avec le public et les lieux où elle aime le plus chanter.

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"J’aime établir une connexion du début à la fin avec le public, à travers des mots improvisés"

Madalena Botelho

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Comment est née ta passion pour la musique?
J’ai grandi dans une maison où l’on écoutait toujours de la bonne musique. À l’âge de 6 ans, mes parents m’ont offert un petit orgue. J’ai aussi été très inspirée par les chansons de Disney. Il y a trois ans, j’ai décidé de me lancer parce que je sentais que je ne consacrais pas assez de temps à ma passion, et je ne voulais pas vivre avec le regret de ne jamais avoir essayé.

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Pourquoi avoir choisi le Jazz?
Le choix du Jazz s’est fait uniquement par passion. Le Jazz, le Soul et le Blues sont les styles que j’aime le plus chanter et écouter. Mon style musical s’adresse à un public exigeant, un peu élitiste.

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Quels sont les défis de chanter du Jazz au Portugal?
Le manque de visibilité, car les gens ne sont pas habitués à écouter du Jazz, et la répartition des ressources n’est pas vraiment adaptée.

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Et les avantages?
Travailler avec d’excellents musiciens et des personnes vraiment extraordinaires.

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Quel message souhaites-tu transmettre?
La plupart des chansons que je choisis viennent des années 30 et 40, et parlent de l’amour sous toutes ses formes. Que ce soit l’amour dans un couple ou l’amitié sincère entre deux personnes.

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Comment décrirais-tu ta relation avec le public?
Mes concerts ont un caractère intimiste, en raison du style musical. J’aime établir une connexion avec le public du début à la fin, par des mots improvisés. Le public réagit très bien, mais je ne me concentre pas trop sur les applaudissements.

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Où as-tu l’habitude de te produire?
En public, à Cascais, j’ai aimé me produire à l’Hôtel Oitavos et au Farol Design Hotel. À Lisbonne, j’apprécie particulièrement le Jardim das Amoreiras. J’ai déjà chanté à Copenhague, et j’ai envie d’explorer d’autres lieux à l’étranger. Cependant, la majorité de mes prestations ont lieu lors d’événements privés.

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As-tu des rituels avant un concert?
Je n’ai pas de rituel particulier, mais il est essentiel pour moi de prendre un moment pour me détendre avant de monter sur scène.